Le tarif Exeltium, vous l'avez fort bien démontré, n'est pas une réponse aux difficultés rencontrées par les électro-intensifs. Le profil cyclique de ces entreprises, qui pratiquent souvent l'effacement et la saisonnalité, n'est pas suffisamment reconnu au regard des services qu'elles rendent à l'équilibre du système électrique. Comment pourrait-on, selon vous, améliorer la rémunération de l'effacement et de la saisonnalité ? S'agissant de l'abattement sur le TURPE, qui sera plafonné à 60 %, contre parfois 90 % dans d'autres pays, vous avez évoqué un problème d'éligibilité. Pouvez-vous nous en dire davantage à ce sujet ? Par ailleurs, si l'accord conclu en juillet dernier va dans le bon sens, est-il tout à fait satisfaisant, dès lors que la nouvelle méthode de calcul est fondée sur une construction tarifaire par empilement, qui intègre à la fois l'ARENH, le TURPE, les coûts commerciaux, la marge ainsi que les marchés de gros et de capacités, ces derniers fluctuant à la hausse et à la baisse ? Enfin, quelle est votre position sur l'accès à l'hydraulique historique en dehors des sociétés d'économie mixte évoquées par François Brottes ?