Intervention de Philippe Gomes

Séance en hémicycle du 30 octobre 2014 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Enseignement scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Doit-on, pour autant, avoir un jugement totalement négatif sur ce budget ? Non, car il y a bien sûr quelques lueurs dans l’obscurité. Le rétablissement de la formation des enseignants était effectivement indispensable, et s’il est un domaine où les créations de postes sont justifiées, c’est bien celui-là – la loi pour la refondation de l’école avait prévu la création de 27 000 postes pour la formation initiale. L’idée selon laquelle il faut davantage de maîtres que de classes est également une bonne idée pour mettre en oeuvre des pédagogies différenciées, là où le besoin s’en fait sentir.

Au total, néanmoins, tout cela est largement insuffisant, et c’était selon moi manquer d’humilité que d’intituler la loi qui a été votée l’année dernière « Loi pour la refondation de l’école de la République ». Car, madame la ministre, estimez-vous vraiment que les propositions contenues dans votre budget contribueront réellement à la refondation de l’école de la République ? Le groupe UDI, lui, ne le croit pas, et c’est pourquoi il votera contre ces crédits.

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