Mon avis ne vous étonnera pas, monsieur le président : il est évidemment favorable. Je me réjouis que nous ayons réussi à trouver un accord, dans un esprit de dialogue constructif, ce qui aboutit à cette solution qui me semble la meilleure, notamment parce qu’elle préserve les crédits du programme 141.
Cela n’a pas été dit tout à l’heure, quand les différents amendements ont été présentés, mais il n’était pas question pour nous non plus de renoncer à notre ambition sur les crédits du programme 141, s’agissant des créations de postes ou de la refondation de l’éducation prioritaire.
La solution que nous avons trouvée – et je m’en réjouis – consiste à reconduire ce fonds d’amorçage sans modifier nos autres ambitions.
J’en profite pour ajouter une précision que nous n’avons pas évoquée : il y a certes le fonds d’amorçage, mais il y a aussi les crédits de la Caisse nationale d’allocations familiales. Il ne faut pas les oublier : 54 euros par enfant, dès lors que l’activité périscolaire a lieu dans un centre de loisirs agréé. C’est une possibilité qui est offerte aux communes. Précisément, s’inscrire dans un projet éducatif territorial pousse les communes à travailler avec cet acteur qu’est la caisse d’allocations familiales et ainsi à bénéficier de cette aide-là aussi.
Pour toutes ces raisons, je pense que ces amendements procèdent de la bonne démarche, que je soutiens.