Je rappelle qu’en 2013 et en 2014, seuls 2 650 véhicules avaient été achetés.
Du côté de la police nationale, le directeur général a, pour sa part, déploré que les crédits de fonctionnement courants diminuent de 5 % en 2015. Vous ne l’avez pas dit tout à l’heure : il convient de le faire.
Ces crédits connaîtront une baisse attendue de 10 % en 2016 et de 15 % en 2017.
Quant aux moyens mobiles de la police, c’est-à-dire le parc de véhicules, les crédits qui leur seront affectés baisseront de 7,2 % en 2015 : 40 millions d’euros sont programmés pour leur renouvellement.
Or, il en faudrait, au minimum, 50 par an pour renouveler la flotte tous les six ans, c’est-à-dire pour en exclure les véhicules ayant atteint 90 000 ou 100 000 kilomètres au compteur.
Confirmez-vous, monsieur le ministre, le constat fait par les directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie nationale ?
Les forces de l’ordre, et nous devons tous y être attentifs, sont confrontées à une augmentation des violences et des outrages à leur égard, comme le prouve un exemple récent. Les policiers et les gendarmes sont trop souvent mis en cause. Preuve de ce mal-être, des drames se produisent. Trente policiers se sont suicidés l’an dernier, quarante-quatre cette année. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Nous devons rendre hommage à ces serviteurs de l’État qui ont éprouvé tant de difficultés que certains ont commis l’irréparable.
Les résultats de votre politique ne sont pas à la hauteur de vos discours. C’est la raison pour laquelle, de manière lucide et responsable, le groupe UMP ne votera pas ce budget.