Ma question porte sur le programme 221, « Modernisation de l'État ».
Notre rapporteure spéciale a commencé son rapport par la phrase suivante : « Le projet de modernisation de l'État constitue une priorité, après cinq années de RGPP que l'on peut assimiler à cinq années perdues. » Certes, la RGPP a regroupé essentiellement des fonctionnaires de l'État. Seuls deux élus, les deux rapporteurs généraux, y ont été associés, ce qui était regrettable. Le processus était donc assez technocratique et centralisé, les services déconcentrés de l'État n'ayant pas été très présents ni suffisamment associés, comme je l'ai remarqué à plusieurs reprises. En revanche, les services de Bercy ont été omniprésents, directement ou par le biais de leurs inspections. Pour autant, peut-on être aussi catégorique ? N'est-il pas excessif de prétendre que ces cinq années sont « perdues » ? J'aimerais connaître l'appréciation du ministre responsable de l'administration qui a le plus travaillé sur la RGPP.