Monsieur le commissaire général, la Commission des finances vous a reçu beaucoup moins souvent que la Commission des affaires économiques. La dernière fois, c'était fin 2006, et vous veniez de prendre vos fonctions à la tête d'EADS. Tout allait très mal alors : retards sur l'A380, problèmes de gouvernance, doutes sur l'opportunité de lancer l'A350… Si la « cote d'alerte » n'était pas encore atteinte pour l'entreprise, on n'en était toutefois pas loin. Voir le chemin parcouru depuis par EADS redonne donc confiance. C'est dans cet esprit que j'ai lu votre rapport, d'autant plus intéressant qu'il a été suivi, presque immédiatement, par des décisions de la part du Gouvernement. Nous vous interrogerons donc non seulement sur le contenu de vos propositions, mais aussi sur le plan présenté hier, qui en a repris un bon nombre.
J'espère que notre séance de travail sera aussi interactive que possible, car nous sommes très nombreux.