Les agriculteurs s'inquiètent des nouvelles contraintes qui pourraient leur être imposées. Ils sont favorables à la préservation de la biodiversité – ils vivent au quotidien dans la nature, entretiennent et valorisent les prairies, notamment. Ils ne doivent donc pas être considérés comme des acteurs à contraindre, à surveiller ou à punir, mais comme de véritables partenaires du maintien de la biodiversité.
En particulier, les compensations ne doivent pas devenir pour eux une charge supplémentaire. D'une façon plus générale, d'ailleurs, les acteurs économiques cités ne doivent pas être montrés du doigt et se voir imposer des contraintes insurmontables : il faut à mes yeux privilégier un renforcement du dialogue et des actions de mobilisation.