La seule question de la compensation mérite à coup sûr un vaste débat, que nous avons commencé d'avoir lorsque nous avons débattu du projet de loi sur la biodiversité, mais que nous ne terminerons pas cet après-midi.
Mais, sur la biodiversité, nous n'avons guère avancé, et il faut cesser de couper les vers de terre en quatre ! J'ai eu la chance d'assister au sommet de Johannesburg, en 2002 : on parlait déjà de perte de biodiversité – mais l'objectif fixé alors n'a jamais été atteint. Ces errements n'ont pas cessé. Il est aujourd'hui nécessaire de préserver ce qui peut l'être, en évitant les destructions, en les réduisant, pourquoi pas en restaurant.
Cette résolution n'est pas parfaite et demanderait certainement à être précisée. Mais elle me paraît acceptable, parce qu'elle affirme de façon volontariste l'objectif d'éviter désormais toute perte nette de biodiversité, voire de la développer si c'est possible. Si j'entends les réflexions qui se sont exprimées, j'estime donc qu'il est important de l'adopter.