Monsieur le commissaire général, le groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) est heureux du dialogue constructif que nous avons institué avec le CGI.
Vous avez évoqué l'exigence du PIA qui ne finance pas n'importe quels investissements ; combien recevez-vous de projets et combien passent le filtre ? Combien sont requalifiés ? Il est important pour la relation que vous instaurez avec les entreprises qui participent aux appels d'offres ou aux appels à manifestation d'intérêt de développer ce type d'échange.
Je salue votre volonté de remédier à la longueur et à la complexité des procédures.
Le nombre de brevets déposés a doublé à la suite de l'action du PIA. La faiblesse dont l'économie française souffrait dans ce domaine – qui l'handicapait dans la compétition internationale – est donc en train d'être efficacement combattue.
En matière de bois, vous avez mentionné les filières de construction, mais notre commission se préoccupe avant tout de la matière première. La France dispose d'une forêt étendue, mais qui n'est pas utilisée à bon escient. Nous voulons travailler sur ce problème que notre collègue Jean-Yves Caullet, président de l'Office national des forêts (ONF), connaît bien.
Je suis également heureux de vous entendre parler des trente-quatre plans de la nouvelle France industrielle, qui ont bénéficié d'un écho au-delà de nos frontières. Élu d'une circonscription des Français de l'étranger, j'ai constaté l'intérêt des autres pays à l'égard de cette démarche. L'Europe a besoin d'une industrie forte, et nous devons en convaincre la nouvelle Commission européenne.
Le PIA a également pour objectif de faire travailler les PME et de les aider à grandir pour se transformer en ETI. Le manque de propositions en matière de développement durable, que vous avez évoqué, vient peut-être aussi de la taille de nos opérateurs dans ce secteur. Quelles relations entretenez-vous avec le Comité stratégique de filières éco-industries (COSEI) ?
Qu'en est-il de vos rapports avec l'Union européenne (UE) ? Alors que s'ouvre une course contre la montre pour le plan d'investissement de 300 milliards d'euros annoncé par Jean-Claude Juncker, il faudrait relier ce programme au PIA. Comment permettre des financements croisés avec les instruments européens ?
Quelle suite sera donnée à la commission « Innovation 2030 » présidée par Mme Anne Lauvergeon ?
Vous avez mentionné le stockage de l'énergie et le recyclage ; quid des métaux rares et de la valorisation des richesses maritimes ?
Enfin, s'oriente-t-on vers un PIA 3 ?