Intervention de Olivier Falorni

Réunion du 29 octobre 2014 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Monsieur le commissaire général, le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP) est heureux d'interroger le grand serviteur de l'État que vous êtes. La France dépense beaucoup d'argent dans les investissements d'avenir ; encore faut-il que ces sommes soient bien employées. Dans une note pour Terra Nova, Michel Aglietta évoque le « mal-investissement » que connaissent beaucoup de pays et donne trois grandes orientations à privilégier : les infrastructures de réseaux qui génèrent de fortes retombées positives sur le reste de l'économie ; les investissements bas carbone tournés vers l'efficacité énergétique ; la formation continue qui cherche à adapter les salariés à un monde du travail en mutation constante. Quel est votre sentiment sur ces recommandations ?

La transition énergétique passe par la mobilité. En février dernier, vous avez signé le projet « Véhicule décarboné communicant » (VEDECOM), créant le premier institut en Europe dédié au transport automobile et à la mobilité individuelle qui cherche à réduire l'émission de gaz à effet de serre et à opérer à terme un changement dans le comportement des usagers, et qui soutient particulièrement le développement des PME. Quelles sont les premières retombées de cette initiative ?

La Rochelle a été choisie pour tester le bus sans chauffeur du programme européen CityMobil 2 dont le développeur – Robosoft – est français ; soutenu par l'ADEME, ce projet offre des opportunités importantes de croissance en termes d'emplois. Ce type d'expériences, si elles s'avèrent positives, pourrait devenir un formidable levier pour les investissements ; qu'en pensez-vous ?

La lettre de cadrage écologique comme les dispositions du projet de loi sur la transition énergétique encouragent la méthanisation – procédé de production d'énergie sous forme de biogaz. Dans le cadre du plan « Énergie, méthanisation, autonomie, azote », le Gouvernement annonce la construction, à l'horizon 2020, en trois ans, de 1 500 méthaniseurs. À votre avis, cet objectif est-il réalisable ? Le potentiel de croissance de ce programme peut-il pousser le CGI à lancer un appel à projets ?

L'année dernière, nous regrettions que le programme de rénovation thermique des bâtiments n'ait pas atteint son objectif. Votre prédécesseur mettait en cause la réticence des propriétaires confrontés au manque de financements. Avez-vous suggéré de renforcer l'information des collectivités et de développer les mesures d'accompagnement ?

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