Au détour de la loi de finances rectificative pour 2014, l'État a prélevé 250 millions d'euros sur les investissements d'avenir, au profit notamment de la direction des applications militaires du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Pensez-vous que ce type de ponction sur les fonds du grand emprunt risque de se reproduire ?
Comment simplifier, par ailleurs, les procédures d'instruction des dossiers, bien trop lentes ?
Enfin, pouvez-vous illustrer concrètement certains projets que vous avez évoqués, que nos concitoyens ne connaissent pas forcément ? Je pense notamment aux programmes touchant au secteur de l'automobile qui, je le sais, vous tiennent particulièrement à coeur.