Je voudrais vous interroger sur l'écoconditionnalité. La moitié au moins des projets de la seconde tranche des programmes d'investissements d'avenir y seront soumis, comme le Gouvernement s'y est à juste titre engagé. Si elle est évidente pour certains projets, comment ses critères peuvent-ils s'appliquer concrètement à d'autres ?
Au sein du budget de l'ADEME, 170 millions d'euros devaient être consacrés aux énergies renouvelables, à l'économie circulaire et à la chimie verte, mais, faute d'avoir été employés à temps, ils ont été redéployés vers l'excellence technologique des industries de défense. Ce genre de coupe budgétaire est regrettable. Par ailleurs, le programme des investissements d'avenir a pour fin de faire émerger une approche par filière. Les universités, les entreprises et les pouvoirs parviennent-ils réellement à nouer des relations les uns avec les autres et à conjuguer leurs efforts ? Enfin, financez-vous des projets relatifs aux biocarburants et aux carburants du futur ?