Intervention de Sophie Alizéon

Réunion du 15 octobre 2014 à 10h30
Délégation aux outre-mer

Sophie Alizéon :

C'est une question que nous avions posée dans le premier baromètre, et que nous n'avons pas reposée cette année. On demandait aux personnes interviewées si elles se sentaient « avant tout » françaises, guadeloupéennes, réunionnaises, mahoraises, etc.

M. le président de l'ONDOM a retenu de cet indicateur de suivi les « 59 % seulement ». Mais ce qui nous avait surtout frappés, c'était l'effet que le sentiment de discrimination pouvait avoir sur ce sentiment d'appartenance. Ce pourcentage de 59 % est une moyenne, et il se trouve que 64 % des ultramarins qui n'avaient pas déclaré être victimes de discrimination se sentaient français avant tout. C'est donc bien le sentiment de discrimination qui fait que l'on se sent appartenir, ou pas, à la Nation. C'est sur cet aspect-là que nous avions insisté l'an dernier et que nous orientons nos travaux.

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