Je voudrais rappeler à notre collègue écologiste, que j'ai entendu tout à l'heure « grimper au rideau », que mon plus grand regret remonte à 1997, lors de l'abandon de liaison Rhin-Rhône grand gabarit, alors même que tous les terrains avaient été achetés et les financements finalisés.
Les décisions d'implantations sont prises, par les chefs d'entreprise, en fonction de la main d'oeuvre et de la qualité de l'offre de formation, mais aussi des aides financières dont ils peuvent bénéficier de la part des régions, et qui sont variables. J'entends bien votre discours à ce sujet, mais échangez-vous avec les grosses collectivités et les chambres de commerce et d'industrie, car il me semble qu'il y a là un problème d'information ?
S'agissant des ports, dans ma circonscription, une entreprise a renoncé à s'implanter à Marseille du fait des grèves répétées des dockers. Ce problème reste-t-il d'actualité ? Une autre, dans ma commune, utilisait, grâce à une « aiguille » qui la relie au réseau, un wagon isolé pour lequel RFF lui demandait 12 600 € par an de maintenance. Elle a dû se rabattre sur la route.
Quid du service et de la ponctualité, à la fois dans nos ports et sur notre réseau ferré ? Disposez-vous d'indicateurs permettant de les mesurer ?