Notre site ne répondra pas à toutes les questions. Encore faudra-t-il que les gens sachent qu'il existe et qu'ils le consultent. Tout l'enjeu sera de faire connaître le site et de trouver des alliés opérationnels pour ce faire. D'où l'importance des conseils généraux, des centres communaux d'action sociale (CCAS), voire du réseau des pharmaciens, de celui des médecins, pour faire la promotion du site. Nous commençons à réfléchir sur la stratégie de communication.
Je pense que l'existence d'une réserve nationale est pertinente dès lors qu'elle est bien cadrée et qu'elle reste dans des proportions raisonnables. Elle est pertinente dans la mesure où elle peut aider des projets innovants. En ce qui concerne l'autisme, par exemple, les réserves nationales ont permis d'aider des projets qui n'entraient pas totalement « dans des cases » ou qui concernaient des territoires où les dotations étaient un peu étriquées. Mais il faut faire attention à ce que le montant de la réserve nationale soit tel, en investissement ou en fonctionnement, qu'il ne perturbe pas à l'excès le souci d'équité territoriale et de rééquilibrage de l'offre. De ce point de vue, la règle qui a été fixée dans le cadre du plan autisme selon laquelle la réserve nationale représente 5 % de l'enveloppe globale semble assez pertinente et équilibrée.