Nous étions effectivement ensemble à Calais, il y a de cela vingt-quatre heures, avec vous, monsieur le député, mais également avec d’autres parlementaires, Mme Valter ou Mme Chapdelaine, auprès des élus, des associations qui oeuvrent à Calais pour trouver des solutions humaines à la situation des migrants et assurer la sécurité.
La politique du Gouvernement vise d’abord à résoudre un problème humain, celui d’hommes, de femmes, d’enfants poussés sur le chemin de l’exode par les persécutions qu’ils subissent dans leur pays.
Nous voulons que ces personnes, qui relèvent du droit d’asile, puissent se voir proposer l’asile en France, et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de renforcer considérablement les moyens de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, l’OFII, et de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, l’OFPRA. L’asile permettrait à ces personnes d’échapper aux mains des passeurs qui se livrent à une véritable traite d’êtres humains dans les conditions que l’on sait.