Intervention de Marcel Bonnot

Séance en hémicycle du 5 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Fiscalité du gazole

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Bonnot :

Monsieur le président, ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique.

Monsieur le ministre, les esprits les moins dogmatiques et les plus réalistes s’accordent à reconnaître que l’entreprise, créatrice de richesses, de ressources et d’emplois, demeure l’élément majeur susceptible de contrarier la progression du chômage qui nous ronge et de ramener une croissance tant attendue.

À ce titre, les constructeurs automobiles comptent sur notre espace économique comme outil de production.

Depuis quinze ans, ils ont multiplié les prouesses technologiques : chez PSA, c’est le filtre à particules pour les moteurs diesel, système de dépollution dont l’efficacité est reconnue dans le monde entier, auquel s’ajoute la cohorte des véhicules hybrides ; je précise aussi que PSA a mobilisé plus de deux milliards pour respecter les normes Euro 5 et Euro 6, investissement qu’il convient d’amortir ; Renault, quant à elle, n’est pas en reste, tant s’en faut.

Mais voici que le Gouvernement, pour compenser la carence financière qu’entraîne l’échec de la mise en place de la pseudo-écotaxe, a décidé dans le cadre du budget pour 2015 d’accroître la fiscalité sur le gazole de quatre centimes par litre !

Hier, avec beaucoup de détermination et de lucidité, il est parti au chevet de Peugeot en apportant trois milliards à son espace capitalistique mais, aujourd’hui, avec cette fiscalité nouvelle sur le gazole, il porte un coup à nos constructeurs…

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