Le premier amendement vise à abonder de 24 millions d’euros l’action 1 du programme 147 afin de ramener les crédits du programme de réussite éducative, qui est financé à hauteur de 76 millions d’euros, à 100 millions, soit leur niveau du début des années 2000. L’éducation est extrêmement importante dans nos quartiers et le programme de réussite éducative est l’un des dispositifs qui fonctionnent le mieux. En s’appliquant à apprendre aux enfants à lire dès leur plus jeune âge, à leur faire découvrir la lecture, on leur offre une scolarité d’autant plus efficace.
Les crédits de ce programme de réussite éducative étaient de 112 millions en 2007. Ils sont tombés à 85 millions en 2012 – vous voyez que je n’exonère pas le précédent gouvernement – puis à 76 millions aujourd’hui.
Les deux amendements suivants sont de repli. En fait, je propose de faire remonter les crédits à 100 millions d’euros, ou à 90 millions, ou seulement à 80 millions… Ces crédits soutiennent également le dispositif Coup de Pouce Clé mis en avant par Jean-Louis Borloo, au moment du plan de cohésion sociale, afin d’apprendre la lecture aux plus jeunes mais également à leurs parents dans les quartiers les plus en difficulté. Le taux de réussite de ce dispositif est de 85 %. Il coûte 1 500 euros par enfant, quand un redoublement coûte 5 600 euros et que le coût du décrochage scolaire est estimé à 230 000 euros par jeune ! C’est donc minime proportionnellement à l’intérêt que représente le dispositif dans nos quartiers. La lecture, nous le savons, constitue le premier pas dans l’insertion sociale.