La commission n’a pas examiné ces amendements. Il est exact que les crédits du programme de réussite éducative sont passés de 112 millions dans le projet de loi de finances de 2007 à 76 millions dans le projet de loi de finances pour 2015. Ces amendements me paraissent donc de prime abord sympathiques, et je ne doute pas qu’il en aille de même sur l’ensemble des bancs. Qui peut nier, de fait, l’importance de la réussite éducative ? Je remarque, mon cher collègue, que vous avez sans doute lu avec intérêt le rapport spécial que j’ai rendu sur les crédits de la politique de la ville, puisque l’une des têtes de chapitre souligne que la réussite éducative mérite d’être soutenue. Vous avez donc sans doute pris mes propos à la lettre et rédigé ces amendements de majoration des crédits.
Néanmoins, votre argumentaire est incomplet. Ayant constaté que les crédits étaient passés de 112 millions en 2007 à 76 millions pour 2015, vous auriez dû souligner qu’ils avaient déjà connu une diminution importante en 2013, en passant de 112 à 85 millions, soit une baisse de 25 % de 2007 à 2013.