Monsieur le ministre, j’entends bien votre argumentation mais si vous voulez éviter de prendre des crédits sur un autre programme, M. Eckert étant présent, il lui est possible de lever le gage ! Il trouvera bien ailleurs les 24, les 14 ou les 4 millions que je propose de transférer.
J’insiste sur le fait que le dispositif de réussite éducative est extrêmement important pour la politique de la ville, car l’éducation en est tout de même la base. Les crédits sont certes du même montant que l’année dernière, mais ils ont fortement baissé depuis 2007 et la situation ne s’est malheureusement pas améliorée dans nos quartiers. Il y a donc besoin de travailler sur l’éducation des enfants dès leur plus jeune âge.
Vous dites enfin que les crédits de l’éducation nationale ont été malmenés. Mais c’est depuis trois décennies que la réussite scolaire s’est fortement dégradée en France, et non depuis ces dernières années ! Il suffit de voir le classement de notre pays au niveau international pour s’en rendre compte.