Nous devons donc en prendre toute la mesure.
Ce plan soulève néanmoins trois interrogations. Tout d’abord, le calendrier de mise à disposition des crédits d’ici 2022 n’est pas assez précis. Deuxièmement, nous souhaitons connaître le périmètre, les compétences, mais également les ressources et le ministère de rattachement du projet d’Agence du numérique, dont la création devrait intervenir par décret avant la fin de l’année. Enfin, s’agissant du programme des investissements d’avenir, qui constitue pour les parlementaires une espèce de boîte noire, au sein de laquelle ils ont du mal à se retrouver, nous avons déjà eu l’occasion de vous demander plus de transparence dans le processus de sélection des opérations, qui est très lourd, ainsi que sur les priorités retenues, qui ne sont pas forcément celles arrêtés par le Gouvernement. Un suivi précis des attributions et des consommations de crédits doit pouvoir nous être présenté très régulièrement.
Avant de conclure, je souhaiterais revenir sur les progrès très nets de la France dans le classement que la Banque mondiale a établi pour 2015 en matière d’attractivité, puisque nous avons gagné sept places par rapport à 2014. C’est une belle victoire pour notre pays.
Mesdames et monsieur les ministres, chers collègues, saluons la France qui gagne, la France qui prépare l’avenir, et mettons en valeur, plus que nous ne le faisons, l’équipe de France de notre industrie pour 2025 !