La France aura donc, en 2016, le déficit le plus élevé de toute la zone euro, selon les prévisions de la Commission européenne publiées mardi.
On constate aussi une perte de confiance chez les investisseurs. Les chiffres publiés ces derniers jours par la chambre de commerce américaine sont sans ambiguïté. Les investisseurs américains, qui sont les premiers investisseurs dans l’Hexagone, ne sont plus que 12 % – même chiffre que la cote de popularité du Président – à avoir une perception positive de la France par rapport à d’autres destinations d’investissement. Quand on sait qu’ils étaient 56 % en 2011, la chute de l’image de la France est spectaculaire.
Parlons, enfin, de la croissance. Basé sur une prévision de croissance difficilement crédible – 1 % en 2015 après 0,4 % en 2014 –, ce budget est mort-né, si l’on en croit l’avis du Haut conseil des finances publiques.