Intervention de Jean-Louis Roumegas

Réunion du 4 novembre 2014 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

Je partage tout à fait votre analyse sur le fait qu'il faut distinguer à tout prix les grands filets dérivants de la pêche artisanale. Il existe aujourd'hui des carences dans la surveillance et le contrôle, et c'est pour pallier ces carences que la Commission européenne propose là une solution qui est un peu « jusqu'au-boutiste ». Je suis évidemment favorable à la défense de la pêche artisanale, surtout que si cette technique est totalement interdite, les pêcheurs risquent de se retourner vers d'autres techniques de pêche qui ne sont pas forcément meilleures. Là-dessus, nous sommes donc d'accord.

En revanche, quand je lis les conclusions, j'aurais souhaité y mettre d'autres nuances. Je trouve que nous ne devrions pas commencer par dire que nous sommes défavorables à la proposition de la Commission européenne, en la prenant « de front », mais commencer par rappeler que nous sommes favorables à l'interdiction des filets dérivants, puis dans un deuxième point écrire que nous demandons des options intermédiaires pour la pêche artisanale. Je trouve que la formulation proposée donne l'impression que nous n'acceptons pas du tout la proposition de la Commission européenne, ce qui me gêne. Si cette formulation est maintenue, je préférerais m'abstenir alors que nous ne sommes pas véritablement opposés sur le fond.

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