J'entends vos remarques. Toutefois, nous prenons ici des conclusions de l'Assemblée nationale française. Aujourd'hui, le problème de la pêche illégale au filet dérivant a a priori lieu essentiellement en Méditerranée, notamment en Espagne et surtout dans certaines régions italiennes. Ce n'est pas les français qui vont aller exercer des contrôles sur les côtes siciliennes ! Surtout, on ne peut pas sur-contrôler en permanence nos propres pêcheries qui ont déjà fait les efforts nécessaires d'adaptation. Cela ne me pose aucun problème d'affronter frontalement sur la Commission européenne sur ce sujet, alors que cette dernière n'a jamais réussi à justifier pourquoi elle présentait à ce moment-là une telle proposition d'interdiction, hormis pour se donner bonne conscience sur la fin de son mandat. Aucune pêcherie ne sait s'adapter à une interdiction dans de tels délais.