Tout en m'associant aux considérations de mes collègues sur les bienfaits de l'ANRU, je voudrais interroger M. Grivel sur les marges de progression de l'institution.
Ces marges me semblent importantes en matière de participation de la population, dont la loi Lamy fait une obligation. Pour avoir déposé des amendements en ce sens, je serai très attentif au respect de cette disposition.
Vous avez évoqué la ville durable, la valeur d'exemplarité de la rénovation thermique, son importance pour le pouvoir d'achat de personnes souvent démunies. Bien que la réhabilitation ne vise pas encore le label BBC (bâtiment basse consommation), que pourrait faire l'ANRU dans cette direction ?
Enfin, les habitants s'inquiètent souvent des charges supplémentaires que pourraient occasionner pour eux des réhabilitations conçues pourtant en leur faveur. Quelles actions l'ANRU peut-elle mener pour encadrer d'éventuels surcoûts ?