Je ne vous surprendrai pas, madame la secrétaire d'État, en annonçant que le groupe socialiste votera les crédits de la MIRES. Je tiens toutefois à formuler deux réserves.
Si grand que soit votre désir de renforcer l'intégration professionnelle des docteurs, le Conseil d'État a récemment remis en cause les mesures relatives à la haute fonction publique, prévues par la loi de juillet 2013. À ses yeux, la formation et le statut de docteur ne sauraient constituer un avantage permanent et décisif dans l'accès aux carrières ou dans leur déroulement. Voilà qui inspire quelques doutes sur le désir qu'à la haute fonction publique de prendre ce diplôme en compte. Les docteurs pourront du moins être accueillis dans l'industrie, puisque 1 400 CIFRE seront signés en 2015. Bénéficieront-ils de l'intérêt des administrations locales ?
Par ailleurs, je regrette que la baisse des crédits d'investissement alloués à des opérations de grosse maintenance risque d'empêcher la réhabilitation, pourtant indispensable, des espaces non concernés par le plan Campus.