Les maisons de l'emploi, recentrées sur deux axes d'intervention, subissent une baisse continue de leurs crédits qui sont ainsi passés de 82 millions d'euros en 2010 à 26 millions aujourd'hui. Certes, leur bilan est mitigé. Malgré d'évidentes disparités, leur rôle et leur valeur ajoutée dans les territoires sont toutefois reconnus. Dans le Saint-Quentinois, leur bonne connaissance de leur environnement économique et institutionnel leur confère une expertise en matière de diagnostic, mais aussi de GPEC territoriale. Leur capacité d'ingénierie et de portage de projets, leur aptitude à travailler avec les structures d'insertion ne sont plus à démontrer. Dans le contexte actuel, leur rôle est plus que jamais essentiel dans nos territoires. La baisse prévue de 10 millions d'euros inquiète donc les différents acteurs. Je suis persuadé que votre expérience d'élu et votre engagement en faveur de l'emploi finiront par vous convaincre de la nécessité de ces plate-formes territoriales.