J'associe à mes questions mon collègue de la commission des affaires étrangères Pouria Amirshahi. L'exercice budgétaire est difficile. Compte tenu du contexte, il convient de saluer le maintien de l'universalité du réseau, même s'il se fait au prix d'une certaine souffrance.
Les crédits de l'AEFE baissent de 2 %, soit de 8 millions d'euros. Ce budget est très tendu dans un contexte de mise aux normes des établissements français à l'étranger. Cela impliquera peut-être l'arrêt de certains projets d'extension d'établissements qui sont victimes de leur succès, vu le taux de scolarisation des Français, des binationaux et des publics tiers en leur sein.
L'Alliance française et l'Institut français se sont engagés dans une phase de mariage inédite et intéressante, via des conventions. Selon la présentation du budget général, cette coopération va progresser entre 2014 et 2016. Quel est l'avenir de ce mariage ? Les deux opérateurs sont de nature très différente, y compris sur le plan juridique, mais pourrons-nous simplifier le réseau et le rendre plus lisible ? Nous avons des progrès à faire en la matière par rapport au réseau des instituts Goethe ou Cervantès. Pourrons-nous également réaliser des économies d'échelle sur certaines actions ?
Enfin, serait-il possible de mieux anticiper les contentieux – par exemple en matière de TVA ou de fiscalité appliquée aux agents de droit local – en ajustant la provision prévue à cet effet ?