Les crédits affectés par la France à la promotion du tourisme sont nettement inférieurs à ceux qu'y consacrent d'autres pays concurrents, notamment l'Espagne et l'Italie. Comment assurer la promotion de la destination France à l'étranger avec des crédits en baisse année après année ? En quoi les mesures que vous proposez, monsieur le ministre, vont-elles y contribuer ?
En ce qui concerne la taxe de séjour, faisons attention à la compétitivité de nos entreprises : certes, les emplois ne sont pas délocalisables, mais les touristes, eux, le sont ! Je suis assez inquiet d'une éventuelle augmentation du taux de la taxe de séjour. Quant à son produit, il doit rester affecté aux territoires, qui en ont besoin pour assurer leur propre promotion. Pourriez-vous nous rassurer sur ces deux points, monsieur le ministre ?
D'autre part, j'appelle votre attention sur les conséquences dramatiques de la baisse des dotations de l'État aux communes, notamment pour les communes touristiques et les stations classées. La commune touristique dont je suis maire va subir ces baisses de plein fouet, ce qui aura des conséquences sur son attractivité.
La mission d'information sur l'impact du numérique sur le tourisme français, que je préside et dont Pascale Got est la rapporteure, va bientôt remettre son rapport. Aujourd'hui, de nouveaux opérateurs – Booking.com, Expedia, Airbnb et, bientôt, Google avec Hotel Finder – pèsent de tout leur poids dans le secteur, ce qui le déstabilise. La réponse doit être française, mais aussi européenne. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet, monsieur le ministre ? Êtes-vous mobilisé sur ce dossier ?