Les contraintes sont fortes pour tous les ministères. Celui des affaires étrangères a engagé depuis plusieurs années – trop d'années selon certains – un effort considérable de rationalisation et de redéploiement du réseau diplomatique et consulaire. Est-il possible de préserver l'universalité de notre présence en révisant de façon drastique le périmètre de certaines de nos représentations ? En d'autres termes, quelle sera la vocation des ambassades classées dans la catégorie des postes de présence diplomatique, dont le personnel expatrié se réduira à un chef de légation et à un assistant de catégorie C ? En outre, je relaie l'inquiétude des Français de l'étranger, qui sont en nombre croissant, mais qui se trouvent de plus en plus éloignés de nos représentations diplomatiques et consulaires.