Intervention de Jean-Louis Bricout

Réunion du 6 novembre 2014 à 9h00
Commission élargie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

À l'occasion de la première Conférence environnementale en 2012, le Premier ministre de l'époque avait affirmé, tout comme le Président de la République, la nécessité d'engager plus vigoureusement notre pays sur la voie de la transition énergétique. Puis, en octobre 2014, c'est sous votre impulsion, madame la ministre, que le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte a été adopté en première lecture par notre assemblée.

Quelques jours plus tard, dans le cadre de l'examen de la première partie du projet de loi de finances, ce texte a trouvé sa première traduction concrète : a en effet été voté un crédit d'impôt en faveur de la rénovation énergétique, qui bénéficiera à tous à hauteur de 30 % des dépenses engagées. Si je me permets ce rappel, c'est pour mieux insister, au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, sur une caractéristique de la mission « Ecologie, développement et mobilité durables » : les crédits qui y sont inscrits pour 2015 nous permettront d'amorcer la mise en application des engagements prévus dans la loi relative à la transition énergétique et de décliner la stratégie nationale pour la biodiversité jusqu'en 2020, et ce malgré un contexte de réduction des déficits publics.

Il s'agit donc d'un budget responsable, mais aussi d'un budget d'avenir : le programme 170 « Météorologie » vise en effet à nous permettre de mieux anticiper le changement climatique, dont plusieurs exemples récents illustrent le caractère indéniable. Afin de mieux anticiper les phénomènes extrêmes, il est nécessaire d'oeuvrer au renforcement de la formation et de l'information de tous. C'est pourquoi je me félicite que le Gouvernement envisage la prévention des risques de façon globale avec le programme 181.

Par ailleurs, l'efficacité nécessaire suppose un effort de rationalisation, que nous poursuivons en agissant sur le budget des opérateurs de l'État. Ainsi, les agences de l'eau contribueront à nouveau au redressement des comptes publics, de même que l'Office national des forêts (ONF) et les chambres d'agriculture. Compte tenu des disponibilités financières qui sont les leurs, leur fonctionnement n'est pas menacé.

Pour toutes ces raisons, le groupe SRC soutiendra ce budget avec enthousiasme.

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