Monsieur le secrétaire d'État, M. Bénisti, qui ne peut être présent parmi nous ce matin, souhaitait vous interroger sur les propositions du Gouvernement visant à rééquilibrer le paysage aéroportuaire de notre pays, dominé par le hub de Paris. Parmi les préconisations contenues dans le rapport de notre collègue Bruno Le Roux, lesquelles comptez-vous appliquer et selon quel calendrier ?
Je concentrerai mon intervention au nom du groupe UMP sur la réforme ferroviaire. Il n'y a pas trace, dans le budget, de la nouvelle configuration financière des trois EPIC – SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau – issus de la réforme ferroviaire votée l'été dernier. Ces établissements seront pourtant des réalités juridiques dès le 1er janvier 2015. Qu'en est-il de leur organisation financière ? Comment sera gérée la période transitoire ?
Par ailleurs, cette réforme ne règle en rien le problème de la dette colossale, qui s'élève à 44 milliards d'euros et se creuse chaque année de 1,5 milliard d'euros supplémentaires. À ce propos, le groupe UMP réaffirme son opposition ferme à ce que le montant des péages soit la variable d'ajustement financier de la SNCF, car leur augmentation se répercute immédiatement sur les prix du transport ferroviaire pour les usagers ainsi que sur le trafic. C'est une des raisons pour lesquelles nous voterons contre ce projet de budget.