Comment le Gouvernement compte-t-il soutenir les activités de La Poste dans le cadre des maisons de services au public, qui représentent sans doute une planche de salut pour l'entreprise ? Ce dispositif vise à maintenir et à diversifier les services de proximité en s'appuyant sur un réseau de proximité inestimable.
La suppression de plateformes industrielles de tri postal, dans une optique de concentration et de rationalisation, contribue, avec d'autres opérations du même type dans d'autres secteurs, à déséquilibrer certains territoires. Comment la réforme territoriale et la nouvelle carte régionale permettront-elles d'anticiper ces mouvements qui vont toujours des plus petites villes vers les plus grandes, afin qu'ils se fassent dans un esprit plus coopératif et d'une manière plus équilibrée ?
En matière d'aide aux entreprises, une option dite de « politique de l'offre » a été prise. Elle n'a ni plus ni moins de chance de réussir que la « politique de la demande » : il faut les deux ! Mais, en attendant que ces mesures produisent leurs effets, les seules actions à effet immédiat sont les emplois aidés. Le Gouvernement prévoit certes d'en créer 50 000 de plus en 2015, mais nous aimerions qu'il soit plus actif et ambitieux en la matière. Nos concitoyens – on peut le regretter – supportent de moins en moins les aides apportées sous forme d'assistance. Si les personnes visées avaient un vrai travail au SMIC, on retrouverait de la paix sociale et de l'efficacité.
Nous avons aussi relevé une incohérence entre le discours gouvernemental sur la priorité à l'apprentissage et la baisse des subventions. En outre, sur le terrain, les réticences des chefs d'entreprise tiennent autant à des questions d'habilitation, d'organisation et de sécurisation qu'à des questions financières.