Avec une soixantaine de parlementaires, nous avons déposé, il y a quelques mois, une proposition de loi qui vise à instaurer un délai d'information préalable pour les contrôles d'exploitation agricole. Vous venez de confier au préfet de la région Bretagne une mission sur la question. Comment celle-ci va-t-elle s'organiser ? Les éleveurs et les parlementaires seront-ils associés à ses travaux ?
Les contrôles constituent pour les agriculteurs un sujet de tension. Mieux vaudrait partir du postulat qu'ils sont des professionnels honnêtes qui méritent qu'on leur fasse confiance. Une meilleure coordination et une simplification des contrôles environnementaux, sanitaires et administratifs permettraient aux exploitants d'effectuer la mise à jour de leurs registres pour les mettre à disposition des contrôleurs, lesquels verraient leur rôle réorienté vers le conseil et l'anticipation plutôt que vers la sanction.