Ma question porte sur les aides à l'installation des jeunes agriculteurs. On ne peut a priori que se réjouir de l'augmentation des crédits de l'État affectés à l'appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles, puisque la dotation pour les jeunes agriculteurs augmente de 5 millions d'euros et passe de 21 à 26 millions d'euros. Cependant, à l'heure actuelle, seulement 60 % de l'ancienne génération est remplacée par une nouvelle génération. Chaque année, environ 16 000 exploitations agricoles ne trouvent pas repreneur et, entre 2000 et 2010, notre territoire a perdu 25 % de ses exploitations agricoles. C'est un mouvement de fond qu'il est certes difficile de contrer, mais il faut garder à l'esprit que l'installation des jeunes agriculteurs ne se résume pas à des lignes budgétaires, aussi conséquentes soient-elles. Le dispositif en vigueur ne semble pas totalement satisfaisant, compte tenu notamment du non-interventionnisme de l'Europe face à la chute des cours – on sait ce qui attend le prix du lait avec la disparition des quotas. Quelles mesures qualitatives envisagez-vous donc de prendre pour améliorer l'efficacité du dispositif d'aide à l'installation des jeunes ?