Le projet de budget contient des propositions équilibrées, notamment en matière d'agro-écologie, qui sont de nature à améliorer la performance économique, sociale et environnementale des filières et des exploitations.
De nombreux territoires, notamment ceux qui se situent en zones de handicap naturel, comme les territoires de montagne, se sont approprié les défis qu'ils doivent relever, tels Natura 2000 ou les politiques de qualité. Ils se sont appuyés sur les parcs régionaux et nationaux, sur les centres permanents d'initiative pour l'environnement et sur le travail mené par les chambres d'agriculture.
Avec le soutien du Parlement, vous êtes parvenu, monsieur le ministre, à négocier la politique agricole commune de manière à aboutir à un rééquilibrage par rapport à la diminution des aides. Il importe d'encourager les investissements, la recherche et la formation et de trouver le nécessaire équilibre entre les problématiques environnementales et l'application des directives. Nos agriculteurs craignent, en effet, de perdre d'un côté ce qu'ils ont gagné de l'autre.
Il importe également de soutenir certaines filières en difficulté. Pensons à l'oléiculture, avec les problèmes sanitaires dont souffrent les oliviers, à la viticulture et à l'agro-pastoralisme, qui doit faire face aux enjeux liés à la production locale et à la distribution de proximité. J'espère que les différentes mesures envisagées, notamment dans le domaine agro-environnemental, permettront de développer une agriculture de qualité dans nos territoires.