Je salue la totale cohérence de ce budget avec les orientations de la loi d'avenir pour l'agriculture, qui inscrit notre politique agricole dans une double dynamique d'efficacité économique et écologique, à travers l'accompagnement et l'adaptation des filières à l'agro-écologie. Je salue tout particulièrement la priorité donnée au renouvellement des générations, grâce aux mesures relatives à la transmission des exploitations et à l'accent mis sur la dotation aux jeunes agriculteurs.
À ce titre, le renforcement des outils de connaissance et de maîtrise du foncier dans la loi d'avenir pour l'agriculture répond aux enjeux du développement d'une agriculture dynamique et innovante sur nos territoires et permet de lutter mieux encore contre l'artificialisation et l'étalement urbain. Il est urgent d'agir en apportant aux acteurs locaux une connaissance fine de l'artificialisation et une méthodologie pour appréhender au mieux cette question.
L'élargissement des missions de l'Observatoire national de la consommation des espaces agricoles, devenu Observatoire national de la consommation des espaces naturels, agricoles, et forestiers, va dans ce sens. L'ambition que nous donnerons à cet outil opérationnel sera conditionnée en partie par les moyens qui lui seront alloués. Je connais, monsieur le ministre, votre engagement sur ce sujet. Je sais d'ores et déjà que des moyens humains supplémentaires ont été attribués à l'observatoire. Qu'en est-il de la nécessaire transversalité à développer avec les autres ministères, notamment le ministère du logement et de l'égalité des territoires et le ministère du logement et du développement durable ?