Il y a un an, je vous interrogeais, monsieur le ministre, sur l'École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort, qui était confrontée à de graves difficultés financières au point de risquer la cessation de paiement. Depuis, un programme important de redressement a été mis en place par l'École et des crédits temporaires ont été débloqués mais ce redressement doit être conforté pour la sortir définitivement de la fragilité financière qui menace son avenir.
Cette grande école – la seule, en France, à être toujours installée sur son site d'origine, depuis 1766 – a une renommée qui dépasse nos frontières nationales. La communauté scientifique et éducative de l'établissement, qui exerce souvent dans des conditions difficiles, réalise un travail absolument formidable, et la formation vétérinaire qui y est dispensée est d'un excellent niveau. Les étudiants y sont très attachés.
Malgré ses atouts, l'École doit faire face à des besoins d'investissement importants, notamment pour remettre aux normes ses bâtiments, dont un bon nombre est classé, ou pour financer ses projets de recherche ou de nouveaux équipements.
Vous aviez pris l'engagement, en avril 2013, d'organiser une table ronde avec tous les acteurs concernés pour établir un plan stratégique pour cette école. Vous aviez même renouvelé cet engagement ici même, il y a un an. Avez-vous désormais l'intention de passer à l'acte ?
Il y a un an également, vous aviez pris l'engagement de venir constater par vous-même la situation sur place. Sachez bien, monsieur le ministre, que les vétérinaires et la ville de Maisons-Alfort attendent toujours votre visite : vous serez le bienvenu.
Enfin, l'année prochaine, l'École vétérinaire sera évaluée afin de récupérer l'agrément de l'Association européenne des établissements d'enseignement vétérinaire. Dans ce combat, nous avons besoin du soutien de l'État. Nous avons besoin que le Gouvernement s'engage résolument aux côtés de l'établissement. Quelles mesures comptez-vous prendre pour assurer l'avenir de cette école qui est l'un des fleurons de notre enseignement supérieur et de notre recherche ?