Avec la loi de 2011, nous avons mis en place un fonds d'indemnisation spécifique pour les victimes du Mediator. L'objectif était d'indemniser rapidement les victimes, et nous vous avons attribué des moyens supplémentaires à cette fin. Cependant, nous disposons aujourd'hui de nouveaux éléments épidémiologiques qui prouvent que de nombreuses valvulopathies que l'on considérait auparavant comme mineures sont en réalité survenues à la suite d'un traitement relativement bref – de six mois à un an – par le Mediator. Dans un petit nombre de cas, les lésions peuvent d'ailleurs s'aggraver malgré l'interruption du traitement. Or les premiers dossiers ont été rejetés car ces éléments n'étaient pas connus alors. Envisagez-vous de les réexaminer, même si cela doit prolonger d'autant la durée de fonctionnement du dispositif ?