Merci de votre présence, monsieur le directeur. Dans les facultés de droit, le droit médical est désormais une spécialité à la mode. Nous nous dirigeons progressivement vers une américanisation de notre système de santé. Certains s'en réjouissent, car les droits des patients seront, selon eux, mieux protégés ; d'autres s'inquiètent d'une trop grande judiciarisation de la médecine. Dans les hôpitaux publics, les déontologues et les médiateurs sont surmenés. L'ONIAM peut-il assumer complètement la charge de travail qui lui revient ? Ou bien sous-traite-t-il l'instruction de certains dossiers ?