Je voudrais insister sur le secteur particulier de la biomasse. Car toutes les formes de décarbonation ne se valent pas, de même qu'il ne faut pas confondre le carbone de stock et le carbone renouvelable. La forêt se renouvelle et le bois stocke le carbone. Une politique ambitieuse de la biomasse forestière pourrait faire converger États et collectivités vers ce secteur, où des investissements qui seraient de l'ordre de 100 ou 150 millions d'euros en France apparaissent négligeables si on les compare avec les avantages qu'ils pourraient produire, en matière de renouvellement de la forêt, notamment. Quel cadre imaginez-vous pour aller dans ce sens ?
Une diplomatie forestière ne peut-elle voir le jour, qui regroupe les grands et petits États concernés, en vue d'optimiser l'exploitation de cette ressource pour le plus grand bénéfice de l'environnement et de l'économie ?