Le secteur des transports, notamment le secteur des transports aériens, connaît une forte croissance. Il rejettera 625 millions de tonnes de carbone en 2020, sans doute le double en 2036, et le quadruple ou le sextuple en 2050. Les systèmes d'échanges régionaux de permis d'émission se sont heurtés aux réticences des compagnies non européennes. L'Organisation de l'aviation civile internationale a récemment fait plier l'Union européenne sur un projet de réduction à l'horizon 2020. N'est-ce pas un mauvais signal en amont de la conférence de Paris ?