Monsieur le Premier ministre, depuis 2012, le bilan de la gauche au pouvoir, c’est le chômage de masse et le matraquage fiscal des classes moyennes. Votre marque de fabrique, ce sont aussi les promesses non tenues et les contradictions au sein même de l’exécutif, entre le Président de la République et son gouvernement.
Qui a dit : « À partir de 2015, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire pour qui que ce soit » ? C’est M. Hollande, le 6 novembre. Et qui a dit que le chef de l’État avait donné un cap, mais qu’il pouvait y avoir « quelques aménagements » et qu’on ne pouvait « graver dans le marbre une situation » ? C’est M. Eckert, ministre du budget, le 13 novembre.