Monsieur le député, vous traduisez par vos propos une exaspération légitime depuis le premier jour, l’exaspération des chefs d’entreprise, en particulier des petites entreprises, qui vivent le difficile quotidien économique que nous connaissons toutes et tous. Notre responsabilité à toutes et à tous est précisément d’apporter des réponses à cette situation. Il y aurait une réponse facile : penser que nous pouvons nous affranchir de la situation dans laquelle nous sommes, en termes de finances publiques et de compétitivité. Ce n’est pas celle que nous avons choisie. Aussi, dès la fin de l’année 2012, le CICE a-t-il été décidé. Vous l’avez rappelé, monsieur le député, mais vous avez eu tort de le réduire à des mots. C’est un crédit d’impôt important pour nos chefs d’entreprise. Des rapports parlementaires ont été remis récemment, un autre l’a été par le comité de suivi présidé par le Premier ministre et tous montrent que cet argent a bien été touché par les chefs d’entreprise et qu’il est pour eux une réalité économique.
Il a été complété en début d’année par un pacte de responsabilité et de solidarité,…