En effet, il y a celle des mandataires sociaux, qui atteint parfois des montants incompréhensibles et devenus indéfendables, et celle de beaucoup de salariés dans le commerce et dans certains autres secteurs. Celle-ci est défendable car elle correspond à une certaine réalité économique. Je ne veux pas tenir ici un discours simpliste qui conduirait à inquiéter certains Français.
S’agissant des montants et des cas que vous avez évoqués, il est clair que la priorité est de renvoyer à la responsabilité personnelle parce que aucune loi ne remplacera l’éthique des dirigeants. Il en est des dirigeants économiques comme des dirigeants politiques : l’éthique est primordiale. J’ai eu l’occasion de le rappeler lorsqu’il s’agissait de Gérard Mestrallet ou de M. Varin. Je n’ai pas encore reçu les informations que j’ai demandées à propos de M. Lombard. J’ai eu connaissance, comme vous, de premières informations, mais je ne veux pas, à ce stade, aller au-delà dans mes propos.
Il est sûr en tout cas que, dans ce contexte, nous devons avoir une politique plus dure : nous avons accru la fiscalité sur les retraites chapeaux, qui atteint aujourd’hui 70 % ; l’État actionnaire a voté contre toutes ces rémunérations en conseil d’administration comme en assemblée générale. Mais nous devons dorénavant aller plus loin.
J’ai donc demandé, avec Michel Sapin, que l’Inspection générale des finances soit missionnée…