Vous n’avez pas davantage entendu ce que vous disent les Bretons, ni ce que vous assène la frondeuse Martine Aubry, du haut de son beffroi de Lille.
Vous qui n’avez que le mot « démocratie » à la bouche, vous aurez conduit ce redécoupage hâtif et contingent, improvisé – souvenons-nous de cette image du Président de la République, ne se lassant pas de jouer nuitamment, sur un coin de bureau, au Meccano du redécoupage, modifiant sans cesse les équilibres, pour s’en remettre finalement au hasard –, vous aurez conduit ce redécoupage saugrenu, sans même consulter les assemblées intéressées. Aurions-nous procédé de la sorte, je n’ose imaginer vos cris d’orfraie, convoquant les icônes de la République, et évoquant même, j’en fais le pari, les heures sombres de notre histoire… Mais nimbés de votre bonne conscience, tout vous est évidemment permis !