Un an après, le bilan de ce pacte est bien maigre. En figeant les limites territoriales actuelles de la Bretagne, vous prenez le risque de la condamner à terme. Il ne faudra pas vous étonner du mécontentement que vous provoquerez et qui se traduira dans les urnes ou dans les manifestations, alors même que les Bretons aspirent à une organisation qui favorise la compétitivité économique, la cohésion sociale et le respect de l’environnement.
L’occasion vous est donnée, monsieur le ministre, de vous racheter et de vous montrer à l’écoute des parlementaires, toutes tendances politiques confondues, qui, par leurs amendements, souhaitent créer les conditions de la possibilité d’une évolution. Dans une première série d’amendements, ils demandent le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Dans la deuxième série d’amendements, ils rendent véritablement opérationnel le droit d’option pour un département qui souhaite demander un rattachement à une région limitrophe.