C’est ce que d’aucuns appellent le droit de choix. Le droit d’option que vous avez imaginé est en effet pure hypocrisie, car les conditions que vous y mettez ferment toute possibilité réelle. Les militants du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ne sont pas naïfs et ils l’ont bien compris.
Enfin, si vous refusez toute évolution en ce sens, nous vous proposerons une ultime série d’amendements lesquels, je le souhaite personnellement, seront soutenus par le président de la commission des lois, qui appelle à, je le cite, « l’ivresse d’une audace » dans son manifeste pour une mutation institutionnelle. Ces amendements visent à créer une assemblée unique de Bretagne qui fusionne les quatre départements avec la région, évite les doublons, optimise l’action publique et réduit même le nombre des élus, tout en offrant le droit d’option aux autres départements. Cette proposition reprend l’esprit de la loi de 2010, que vous devez bien regretter d’avoir abrogée dès votre arrivée aux affaires, empêtrés que vous êtes désormais à rechercher un fil conducteur à votre réforme.