et nous nous sommes toujours battus pour le rester. Il y a 143 ans, le gouvernement d’Adolphe Thiers nous a cédé à l’Allemagne pour économiser un milliard de francs-or ; Edgar Quinet et Victor Hugo s’étaient alors élevés, avec l’ensemble des députés alsaciens, lors de la séance du 1ermars 1871, pour sauver l’Alsace et une partie de la Lorraine. En vain : l’Alsace tomba dans l’escarcelle de la Prusse. Mais le coeur des Alsaciens, monsieur le secrétaire d’État, à travers toutes les vicissitudes de leur histoire, est toujours resté français.