Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, quel rendez-vous manqué avec l’Histoire ! Ce projet de loi aurait pu conduire à une très belle réforme… Encore aurait-il fallu que le Gouvernement ait une vision d’ensemble, reposant sur un souci de dialogue et de concertation avec toutes les parties prenantes, et en fixant deux priorités : la proximité et la limitation des dépenses.
Cela n’a malheureusement pas été le cas. L’exemple le plus flagrant en est l’amendement du rapporteur, lequel nous a imposé en bloc le choix du découpage pour l’ensemble des régions. N’aurait-il pas été souhaitable de pouvoir débattre et voter région par région, et ainsi répondre aux attentes de l’ensemble des représentants des collectivités mais également des représentants du peuple que nous sommes ? De même, aujourd’hui, tout le monde fait semblant d’ignorer la problématique du choix des chefs-lieux de région. Là encore, la bonne solution ne consiste pas à passer en force avec de pseudo-consultations a posteriori.